
THOMAS FERSEN

MES AMITIÉS À VOTRE MÈRE
Comment ?
Un deuxième volet ?
La suite du spectacle « UN COUP DE QUEUE DE VACHE » ?
Oui, après les contes bleus, voici les contes rouges, monologues en vers, parlés et chantés, qui prolongent les premiers.
Dans l’Evangile selon Saint Jean, Thomas est surnommé « Didyme ». Didyme, du grec didumos, jumeau. De qui suis-je donc le double, l’alter ego ? De mon personnage bien sûr.
Je suis là, tout près de lui, personnage mi-autobiographique baptisé « Coccinelle » pour le grain de beauté qu’il porte sur une fesse et qui le propulse malgré lui artiste de cabaret.
Bourgeois tourmenté, il reçoit la mort venue admirer chez lui sa collection de cannes-épées (« Orléans »). Centenaire, il est encore très vert (« Félix »). Il nous raconte sa vie de jeune fille (« Sainte Catherine »). Puis le voilà personnifié dans un blouson de cuir volant des épaules d’un voyou à celle d’une demoiselle des beaux quartiers (« Avant ») ou dans un meuble au jour de la révolution (« Le canapé Louis XVI »).
« Sous le haut patronage d’un noyau de prune mirabelle », il était le superstitieux aux “Petits dieux”.
Il hérite cette fois du “Manteau qui rend invisible” de son oncle. Il se bat avec un moustique (« La créature des marais ») et il s’attendrit sur une petite chèvre blanche (« La Martelanche »).
Indécrottable adolescent, il fait un cours sur « la pelle qu’on roule sur les sofas » (« La pelle »), déplore à la piscine la taille d’un maillot de bain “Pas cher” et se retrouve chaussé des pantoufles de l’aïeul disparu
(« Les orphelines »). Mais il est hanté par ce père inconnu disparu en mer, qui revient d’entre les morts et lui murmure “Mes amitiés à votre mère”.
« Seul en scène, je passe sans rompre le fil du récit, des monologues parlés aux monologues chantés, chansons de mon répertoire ou inédites, en glissant derrière le piano. Ma conception de la scénographie me porte tout naturellement à la débarrasser de ses artifices, à affiner ma relation avec la salle. Mais aussi à refuser tout ce qui contraint le jeu, à rejeter l’image figée au profit de l’image vivante, incarnée, créée dans l’instant par le mot, le silence, le geste, dans la tentative de montrer l’invisible au cœur de l’espace théâtral.»
“Ma mère avait si peur que je tombe dans la mare, dans tout ce qui est trouble, dans tout ce qui est double, ce qui a deux côtés, et dans tout ce qui cache sous sa lisse surface, un monde tourmenté » (La mare).
Thomas Fersen
Samedi 24 août 2019
soirée du festival à partir de 18h00,
salle Maurice Calloc'h
CRÉDIT : DR
DUO DROUARD THUILLIER
"DDT"
François THUILLIER, le placide virtuose du tuba, a souvent tempéré Marc DROUARD, le fonceur débridé de la guitare.
Ainsi ont-ils décidé de se retrouver, pour jouer un jazz qu'ils aiment. Un choix longuement mûri, donc, qui grâce à une musicalité qui ne se laisse jamais décourager par l'austérité et l'exigence de la formule, grâce à une pulsation désarmante de simplicité, retient l'auditeur par la main et l'invite à une fête intime.
Ils ont horreur du vide, c'est certain. Parfois, une totale absence de préméditation les mène hors des sentiers balisés, se débarrassant de l'amas de traditions sous lesquelles la musique est trop souvent ensevelie.
A écouter rugir, gronder, mais aussi minauder ou chuchoter ces deux-là, l'on se prend à douter de toutes les certitudes.
Un bonheur musical jubilatoire. Pari tenu.
Ce DDT n'est pas toxique, et peut être consommé sans modération.
DUO DROUARD THUILLIER, le-duo-dont-on-va-parler, créateur de sons !

Samedi 24 août 2019
soirée du festival à partir de 18h00,
salle Maurice Calloc'h

« Depuis quelques années Benjamin traîne ses mots et ses notes dans divers univers musicaux, du rock au jazz, de la chanson aux musiques du monde. Après diverses expériences de groupe (Akwaba, Benzitoula, Ben et les Autres, OGO), il a eu envie de se retrouver seul en scène ou accompagné de musiciens pour nous présenter de nouvelles compositions. »
Pendant plus d’un an, Benjamin a patiemment ciselé de nouvelles chansons. Très vite, l’envie de les partager avec le public sur scène est là. Depuis juin 2017, il développe son univers et partage ses mots sur les planches.
Il est rejoint par deux musiciens, Philippe CODECCO au piano et Jean CHIAVENUTO à la clarinette basse. En Octobre 2018, ils sortent un E.P « La dilettante », afin de livrer leur univers musical. Benjamin donne sa musique et ses mots de façon étonnamment vraie, sur des rythmes enlevés ou des balades légères. Des moments riches de sens et d’émotion pour l’artiste et les spectateurs.
«Les textes, ça parle de la vie, instinctivement du sentiment amoureux, des petites choses ressenties devant un moment inattendu, des délices et des délicatesses de l’ennui. Ça revendique aussi, ça dit la folie des hommes en dilettante mais tellement efficace, la peur du différent et du voisin d’en face. La musique et les mélodies se veulent légères et fraîches, contrastant la teneur des mots et soutenant l’implacable envie de simplicité et d’épure.»
BENJAMIN FAUGES
Dimanche 25 août 2019, 11h00,
place du Marché
Concert gratuit

MON CÔTÉ PUNK
Mon Côté Punk naît en 2003 du rassemblement de divers artistes de tous horizons. De cet improbable casting va naître cette grande famille où “la crête pousse à l’intérieur de la tête”.
La diversité des influences et des origines de ses membres en fait son identité musicale et son unité. Entre l’Amérique du Sud, l’Afrique du Nord, l’Europe de l’Est, la sauce prend dans la marmite de Mon Côté Punk où flottent mille épices pour autant de saveurs musicales.
Pendant 5 ans, le groupe se produit sans relâche de salle en salle et de festival en festival. Durant cette période ils enregistrent deux albums et un live. Ils évoluent, tantôt en intégrant de nouveaux arrivants, alors que d’autres partent à l’aventure.
Chacun va se ressourcer dans divers projets - théâtraux et musicaux- et revient plus riches de ces expériences. Comme avec Lazare, metteur en scène, qui leur confie quelques poèmes. Le résultat s’appellera “Passeport”, leur 3ème album studio sorti en 2011.
Un nouvel album aurait du voir le jour plus tôt mais le groupe est marqué par la disparition de Fathi en 2015, un des membres fondateurs.
En 2016, ils décident de partir de l’autre côté de l’Océan pour une tournée en Colombie au sein des Alliances françaises. C’est au cours de cette tournée que les Punks font ce qu’ils savent le mieux : composer des chansons...
De ce périple, ils ramèneront bombo, charango et cuatro ainsi qu’un carnaval de morceaux qui célèbrent plus que jamais la vie : “Picaflor”, leur 5ème album est né !
Dimanche 25 août 2019
15h00, place du Marché
Concert gratuit